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Quel est le but de notre vie? Voici une question que
bien des personnes se posent. Si nous l'abordons d'un point de vue biologique,
la réponse est simple : rester en vie et de se reproduire. Ainsi ce n'est
qu'une question de survie de l'espèce, ou plus basique encore, la survie de nos
gènes. Selon cette vision du monde nous sommes notre corps, et notre corps
n'est qu'un véhicule qui assure la transmission de nos gènes. La religion,
quant à elle, propose bien sûr un point de vue tout autre, selon lequel Dieu
nous a créé, et nous sommes ici pour servir Dieu.
Ces deux points de vue ont comme point commun le fait
que le but de notre existence est déterminé par quelque chose qui se trouve à
l'extérieur de nous. Nous n'avons pas notre mot à dire à ce sujet. Jusqu’à très
récemment c'était très souvent le même cas dans la vie courante. Les gens
avaient généralement peu de marge pour décider de leur propre vie. Il était
attendu des filles qu'elles aident leur mère, elles n'étaient pas encouragées à
étudier ou à apprendre, mais plutôt à se marier, à rester à la maison et
à élever plusieurs enfants. Chez les garçons, globalement on attendait d'eux
qu'ils exercent un travail physiquement dur ou qu'ils partent à l'armée. Ils
devaient obéir aux ordres de l'autorité et non pas réfléchir par eux-mêmes. Par
le passé, l’hiérarchie exigeaient l'obéissance totale.
Ma définition du but ou du sens de la vie n'a rien à
voir avec celles-ci. Je parle d'un but qui ait du sens pour soi-même, non pas
pour quelqu'un ou quelque chose en dehors de nous.
Cette idée soulève naturellement la question
suivante : supposons que ma vie ait du sens pour moi, que cela
signifierait-il à mon sujet? Quel genre d'être serais-je ?
Lorsque je crée ou je construis quelque chose, disons
par exemple une chaise, c'est moi qui définis sa fonction, son but. Dans ce
cas, elle sert à me permettre de m'asseoir. Ainsi on pourrait dire qu'à partir
du moment où j'ai un créateur, je n'ai pas de but personnel. Ma vie ne peut
avoir de sens que si je suis moi-même créateur, si je crée ma propre vie.
Ceci implique qu'une partie de moi doit exister en
dehors de l'espace-temps. Si mes origines se trouvent uniquement à l'intérieur
de l'espace-temps, je ne peux pas être mon propre créateur. Dans ce cas je
pourrais conclure que quelque chose de plus ancien que moi m'a créé. Pour que
la question « Quel est le sens de ma vie ? » puisse avoir une
quelconque signification, je dois comprendre que je suis composé de deux
parties : la partie créatrice, qui existe en dehors de l'espace-temps, et ma
personnalité terrestre, qui se situe à l'intérieur de l'espace-temps. Je suis
les deux à la fois : le grand moi et le petit moi. Le petit moi
ne vit pas seulement à travers ma personnalité terrestre, mais aussi au sein du
grand moi, et toutes ces expériences font partie du grand moi.
Le grand moi connaît le sens de ma vie, car c'est la
partie de moi qui m'a créé, et pour elle ce que je fais ici a du sens. Donc si
je - le petit moi - souhaite connaître le sens de ma vie, la toute première étape
est de devenir conscient du grand moi.
Si je ne reconnais pas l'existence du grand moi, la
question ne peut avoir de sens. Je dirais même que sans la présence du grand
moi nous ne serions pas en mesure de poser cette question. Nous nous
contenterions simplement d'obéir à des lois extérieures. Nous vivrions alors
sans monde intérieur, sans psyché, en quelque sorte comme des ordinateurs. Le
fait même que nous soyons capable de poser cette question signifie que nous
sommes jusqu’à un certain degré en contact avec le grand moi, ou de manière
plus traditionnelle, avec notre âme.
Devenir conscient du grand moi
Où faut-il chercher le grand moi ? Non pas à
l'extérieur, bien évidemment, mais plutôt quelque part à l'intérieur de nous.
Lorsque nous entreprenons cette recherche il existe trois obstacles
fondamentaux que nous pouvons rencontrer. Le premier est que nous n'avons pas
l'habitude de diriger notre attention à l'intérieur de nous pour trouver des
réponses. D'ailleurs nous ne sommes pas habitués à nous tourner vers
l'intérieur tout court. En règle générale nous ne parvenons pas à y garder
notre attention plus de quelques secondes, avant de penser à quelque chose en
dehors de nous ; souvent l'un des nombreux tracas de notre vie quotidienne. Le
deuxième obstacle est de l'ordre psychologique : nous avons la croyance que
nous sommes insignifiants, que nous n'avons pas, ou très peu d'importance. Nous
ne parvenons pas à concevoir qu'il puisse y avoir quelque chose de merveilleux
et d'éternel en nous. Le troisième obstacle est également d'ordre
psychologique. Il s'agit d’un sentiment très répandu, d’être quelqu'un de
foncièrement mauvais ou d'indigne. Nous parvenons à cacher ce sentiment du
monde extérieur mais au fond de nous perdure l'idée que s'il existe quelque
chose de l'ordre d'un grand moi qui vit en nous, il doit le savoir et donc en
colère, car nous avons échoué. Il vaut mieux donc éviter de nous mettre trop en
lien avec ce grand moi car cela ne fera que renforcer notre sentiment de
dévalorisation.
Comment surmonter ces obstacles ?
La première étape est de rentrer en nous-mêmes, de
tourner notre attention vers notre monde intérieur. Il arrive souvent qu’en
voulant faire cela, les gens s’efforcent à arrêter d’avoir des pensées. Or,
comme il est très difficile d’écarter nos pensées pour plus de quelques
secondes, généralement ils se remettent à penser à leurs différentes
préoccupations. La solution est assez simple : il existera toujours des
choses dans notre monde intérieur qui attirent notre attention. Ce sont souvent
des émotions telles que la colère ou la tristesse, ou alors une tension que
l’on ressent quelque part dans le corps, voire une douleur. La raison
principale que beaucoup de gens trouvent très difficile de méditer est qu’ils
imaginent qu’il faille détourner leur tête des choses qui attirent leur
attention. Cependant, nous ne pouvons trouver la paix intérieure que si nous
considérons ces choses comme ayant une valeur, au lieu de les voir comme étant
indésirables ou négatives. Elles ont de l’importance puisqu’elles font partie
de nous, et elles contiennent des messages importants pour nous. Elles
appellent notre attention pour de bonnes raisons.
Si par exemple vous ressentez de la colère quelque
part en vous, imaginez un instant qu’à ce même endroit se trouve un enfant en
colère. Utilisez votre imagination, tout simplement. L’imagination est un outil
puissant qui nous permet d’entrer en contact avec notre monde intérieur. Un
grand nombre de personnes la sous-estime, sous prétexte qu’elle n’est pas
réelle et n’a aucune vraie valeur. Pourtant, considérons un instant ceci :
tous les grands chefs d’œuvres, toute la littérature de l’humanité, toutes ces
créations ont surgi de l’imagination des êtres humains. Votre imagination est
toujours très individuelle, elle est unique et elle vous apporte toujours des
informations vous concernant.
Servez-vous donc de votre imagination pour entrer en
contact cet enfant intérieur. Soyez accueillant et aimant à son égard. Cet enfant
fait partie de vous, et il s’agit peut être d’une partie de vous que vous avez
longtemps négligée. Cependant cette partie de vous est porteuse de messages
précieux.
Lorsque nous parvenons à percevoir ces différentes
parties de nous sans y porter de jugements, à accueillir, à aimer même
chacune des parties, nous devenons l’observateur du petit moi ; de notre
personnalité. Et c’est alors que quelque-chose de merveilleux peut se
produire : en devenant l’observateur, nous entrons en contact aussi avec
le grand moi, avec notre âme.
Devenir conscient de ce qui bloque l'énergie de son
âme
Notre petit moi est rempli d'idées, de pensées et
d'émotions qui surgissent en réaction au monde extérieur. Etant donné que la
plupart des idées qui circulent dans le monde extérieur sont fondées sur la
peur, elles bloquent l'énergie de l'âme, qui est une énergie d'amour. Certaines
de ces idées semblent pourtant si évidentes qu'il peut être difficile à
imaginer qu'elles puissent être erronées. Quelles sont ces idées ? D'abord il y
a notre réaction primaire aux énergies de peur dans notre société. Nous ne nous
sentons pas à notre place, nous avons l'impression d'être différent des autres.
Par conséquent nous tirons la conclusion qu'il y a quelque chose qui ne va pas
chez nous et qu'il faudra changer, ou grandir. Nous vivons alors dans un état
permanent de jugement de soi. Lorsque nous nous condamnons et nous nous renions
de cette façon , nous repoussons l'énergie de notre âme. Le résultat est que
nous ne nous sentons pas aimés. Ainsi commence la grande quête de l'amour. Nous
développons la croyance que le monde extérieur nous est indifférent et qu'il
faut fournir beaucoup d'efforts pour gagner ne serait-ce qu’un peu d'amour de
la part de quelqu'un d'autre.
Un sentiment d'impuissance accompagne ces idées. Nous
apprenons à croire que nous n'avons aucun contrôle sur nos vies, que ce sont
les autres qui détiennent du pouvoir, et non nous.
Nous apprenons que tout est séparé : nous sommes
séparés les uns des autres par des murs et des frontières, et nous sommes
séparés des étoiles par un immense espace.
Il existe quatre peurs fondamentales que nous
intériorisons :
- La peur du manque en général et le manque d'amour tout particulièrement.
- La peur de l'impuissance.
- La peur de la séparation.
- La peur d'être une personne mauvaise ou indigne.
Afin de vaincre ces illusions nous devons d'abord en
être conscients. Nous pouvons le devenir davantage en affirmant les idées
contraires suivantes :
- Je suis une source d'amour et d'abondance.
- Je suis un puissant créateur.
- Je suis une partie intégrante de l'univers.
- Je suis une bonne personne.
Lorsque vous affirmez l'une de ces idées, par exemple
"Je suis une source d'amour et d'abondance", il est très possible que
vous ressentiez une résistance en vous. Souvent une pensée opposante se
présente aussitôt, pour rejeter l'idée d'office, sans questions. Dans ce cas,
utilisez à nouveau votre imagination : imaginez que quelque part en vous se
trouve une personne qui est à l'origine de cette pensée rejetante. Peut-être
qu'elle dit par exemple que l'idée que vous soyiez une source d'amour et
d'abondance soit ridicule. Prenez le temps de bien observer cette personne.
D'où vient-elle? Il est fort possible que cette voix vient de votre passé ; peut-être
de l'un de vos parents. Cependant, en y prêtant attention, vous constaterez
peut-être qu'elle vient du monde extérieur. Elle n'émerge pas d'au-dedans de
vous ; elle ne vous appartient pas véritablement. Les choses qu'elle vous dit
peuvent être vraies, et elles peuvent être fausses. Il se peut que vous
ressentiez un doute à ce sujet. Soyez rationnel vis-à-vis de ce doute :
puisqu'il est là, cela semble censé de donner une chance à la possibilité
positive. Laissez-vous accueillir la pensée : « Je suis une source
d'amour. » Répétez-la plusieurs fois par jour. Après tout, vous vous êtes
répété des pensées négatives tant de fois au cours de votre vie ;
pourquoi ne pas donner une chance aux pensées bienfaisantes ?
Notez l'effet que cela vous fait. Chaque fois que vous
prononcez l'une de ces phrases positives, prêtez attention à toute réaction
négative qui se produit en vous. Vous pouvez utilisez votre imagination pour
étudier cela. Il est probable qu'au bout d'un certain temps vous constaterez
que toutes ces pensées négatives ont quelque chose en commun : ce sont des
peurs très ancrées dans la société qui vous entoure, que vous avez intégrées
comme étant les vôtres. Plus vous en prenez conscience et plus vous pourrez
créer de l'espace pour votre grand moi. Créer de l'espace signifie cessez de
refouler ou faire taire ce grand moi et ainsi permettre à l’énergie de votre
âme de se manifester davantage. Renouer le contact avec cette énergie est une
étape fondamentale sur le chemin pour trouver le sens de sa vie.
Le sens de votre vie : vous exprimer
Quel est le sens de votre vie ? La vie de chacun
d'entre nous a bien sûr un but, un sens qui lui est propre et unique.
Néanmoins, on peut dire que lorsque l'énergie de votre âme circule librement
dans le monde, lorsque vous exprimez la part de vous la plus vraie, la plus
authentique, vous avez trouvé le sens de votre vie. Pour les personnes qui
vivent déjà ainsi, la question a simplement disparue de leur existence ; c'est
quelque chose qu'elles ressentent, qu'elles savent. Elles sont semblables aux
petits enfants qui jouent au soleil, savourant la vie et vivant au moment
présent. Pour eux les grandes questions n'ont pas d'importance, puisque ce
genre d'interrogation est souvent révélateur d'un mal-être ou d'une insatisfaction
intérieure. Quelqu'un qui est véritablement heureux n'a pas tendance à se demander
« Pourquoi suis-je ici ? Quel est mon but dans la vie ? » Etre
heureux est en fait une réponse à toutes ces questions.
Pourtant, beaucoup de gens ne sont pas heureux, et
portent en eux ces interrogations. Pour quelles raisons? La réponse est simple
: nous ne sommes pas accueillis dans ce monde. Les énergies de peur de nos
sociétés sont telles qu'elles étouffent l'énergie du grand moi. Le monde
extérieur souhaite que nous restions petits, que nous nous conformions et que
nous soyons obéissants. Ce monde ne voudrait voir que notre petit moi, et non
notre grand moi. Au cours de notre enfance nous avons intériorisé cette vision
du monde, et en le faisant nous rejetons à notre tour le grand moi. Par
conséquent nous ne nous sentons pas heureux et nous commençons à nous
poser ces grandes questions-là.
En règle générale, lorsque nous nous posons la
question « Quel est le sens de ma vie? », nous la posons depuis un
point de vue particulier : le fait même que nous nous la posons implique que
nous ne connaissons pas la réponse. Nous croyons que la réponse se trouve en
dehors de nous-mêmes. Où donc ? C'est l’âme qui la détient, et notre âme est
donc quelque chose qui se trouve en dehors de nous, qui flotte quelque part
au-dessus de nous. Comment donc entrer en contact avec notre âme? La clef est
l'acceptation. Plus nous acceptons qui nous sommes, moins nous nous jugeons ;
plus nous commençons à ressentir de l'appréciation et de l'amour pour
nous-mêmes, et plus nous sommes en contact avec notre âme.
Le premier pas sur ce chemin est de rentrer à
l'intérieur de nous-mêmes et d'accepter l'idée que tout ce que nous y trouvions
a de la valeur, peu importe combien cela puisse nous sembler négatif au premier
abord. En accueillant tout ce qui se trouve en nous avec amour et
considération, nous devenons conscients de cet observateur aimant qui est en
train d'observer le petit moi. Il s'agit du grand moi ; de notre âme.
Nous ne trouvons pas le grand moi en le cherchant,
mais en accueillant ces idées et en percevant la manière dont le grand moi nous
considère : avec une acceptation totale, un amour inconditionnel. Nous ne
pourrons jamais trouver notre âme puisqu'elle ne se situe pas en dehors
de nous. Cependant nous pouvons être au diapason avec notre âme, donc avec
nous-mêmes, en cessant de nous identifier aux idées qui n'appartiennent pas au
domaine de l'âme, telles que nos vieilles pensées fondées sur des peurs, et en
accueillant celles qui viennent véritablement de l'âme, qui sont, sans
équivoque, basées sur l'amour.
Quel est donc le but de notre vie ? Premièrement, de
devenir conscients du grand moi. Mais ce n'est pas tout. Le petit moi est
essentiel aussi. Si vous souhaitez trouver le sens de votre vie, ne rejetez pas
votre ego, du moins pas complètement. Car en devenant conscients du petit moi,
nous devenons également conscients d'un potentiel quasi illimité.
Nous pouvons comparer le petit moi à un morceau de
verre coloré, qui ne laisse passer que certains rayons du soleil. Le soleil
représente ici le grand moi, et le verre teinté le petit moi. Dans cette métaphore, toute éventuelle tâche sur le verre
représente nos peurs, ou nos croyances fondées sur la peur. De la même façon,
le petit moi filtre l'énergie de notre âme, ne permettant qu’à certains aspects
de l'énergie de l'âme de rayonner dans le monde.
Afin de permettre à ce filtre de fonctionner
correctement, trois étapes sont nécessaires. D'abord nous devons nettoyer le
filtre, ce qui implique le fait de devenir conscients de nos peurs anciennes.
Cela correspond à nettoyer le verre. Deuxièmement, nous devons reconnaître, et
devenir plus conscients de l'existence du grand moi. Lorsque le verre n'est
plus tâché, la lumière du soleil peut le traverser aisément. Enfin, nous devons
comprendre la spécificité de notre filtre. De quelle couleur est le verre?
Quelle partie de l'énergie de mon âme cherche à s’exprimer
dans le monde extérieur? En étudiant cet analogie, vous noterez peut-être que
lorsque nous posons la question : « Quel est le sens de ma vie
? », il existe deux pièges que nous
sommes susceptibles de rencontrer.
Dans le premier cas, le verre est tâché, ce qui lui
empêche de laisser passer la lumière correctement. Les ombres ou les tâches
représentent nos pensées et nos actions qui sont fondées sur la peur. Imaginons
un instant une personne qui a peur de manquer. Il ou elle pourrait entretenir
des pensées telles que « Je veux être millionnaire et devenir célèbre et
être aimé par tout le monde. »
Le deuxième piège ou erreur est le cas où le verre
n'est pas conscient de sa propre couleur, et il souhaite laisser passer tous
les rayons du soleil, ce qui est pourtant impossible. Dans ce cas la personne
n'est pas suffisamment consciente de son propre ego ou personnalité : elle
cherche à sauver et changer le monde, et elle veut partager son amour avec tout
le monde. Le résultat ne peut être que des expériences de vie décevantes, voire
traumatisantes.
Oubliez un instant l'idée de sauver le monde, oubliez
même votre âme, écartez vos peurs et lâchez les attentes de la société.
Ressentez votre ego ; oui, ressentez votre ego. Votre ego sait ce que désire véritablement
votre personnalité et il connaît la couleur du filtre que vous êtes. A partir
du moment où cela est clair, vous pouvez commencer à exprimer l'énergie de
votre âme selon votre couleur unique, votre personnalité individuelle, et vous
avez besoin de votre ego pour accomplir cela. C'est votre ego qui vous permet
de ne pas suivre ou obéir aux énergies extérieures qui tentent de se
servir de vous ou de vous dominer. Vous avez besoin de votre ego afin de porter
l'énergie de votre âme, et c'est cela qui comblera votre personnalité
terrestre.
© Gerrit Gielen
Traduction Kate Bentley
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