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La
solitude est l'un des problèmes majeurs de notre époque. Beaucoup
de personnes se sentent seules, incomprises et peu reconnues ou
remarquées. Il ne faut pas croire qu'il s'agisse seulement de
personnes âgées, des gens qui ont une famille ou une carrière
dynamique peuvent aussi se sentir seuls. Malgré toute l'activité
que nous brassons dans nos vies modernes, il arrive fréquemment que
quelque chose à l’intérieur de nous ne se sente pas reconnu : une
partie importante de nous reste déconnectée du monde et de notre
entourage.
Les
causes intérieures de la solitude
En
simplifiant grandement, nous pouvons aborder la question de la
manière suivante : en tant qu'être humain nous sommes faits de deux
parties principales : un aspect masculin et un aspect féminin.
L'aspect masculin ou “l'homme intérieur” permet l’identification
au “je”, une force qui nous distingue et nous différencie du
reste. L'aspect féminin ou "femme intérieure" en revanche
est celui qui nous donne la capacité à nous connecter aux autres.
Que vous soyez né homme ou femme, en tant qu' être humain vous êtes
complet, entier. Cependant, ce n'est pas ce que l’on nous enseigne
à l’école. Depuis la petite enfance nous apprenons d'abord que
nous sommes soit un garçon, soit une fille. Peu importe que nous
naissions homme ou femme, en tant qu'être humain nous sommes un être
entier. Cependant ce n'est pas ce que notre éducation nous a
transmis. Depuis l'enfance nous apprenons que nous sommes soit une
fille soit un garçon : nous sommes élevés en tant que tels et il
est devient évident que nous sommes censés nous comporter de la
manière appropriée. Ainsi, nous nous éloignons d'une partie de
nous-même, en nous identifiant soit à l'aspect masculin, soit à
l'aspect féminin.
Lorsque
nous nous identifions à l'aspect masculin, nous pouvons vivre de la
solitude car la partie de nous qui nous permet de nous relier aux
autres, l'aspect féminin, n'est pas accueilli. De la même manière,
en nous identifiant à l'aspect féminin nous courons le risque
d'être tellement en connexion avec les autres que nous nous perdons
dans nos relations. Ainsi, un sentiment de solitude peut survenir à
cause de la perte de conscience de notre “je” : nous perdons la
notion de notre identité en tant qu'individu.
La
solitude est avant tout un problème intérieur : nous ne
parvenons pas à ressentir une partie de nous-même. Il se peut
que nous n'incarnions pas suffisamment notre “je”, ce qui est un
problème courant chez les femmes ; ou alors peut-être au contraire,
nous ne sommes pas assez en lien avec la partie de nous qui est
capable de se relier aux autres ; un problème globalement plus
présent chez les hommes. C’est la raison pour laquelle nous
constatons souvent que les hommes souffrent de solitude lorsqu’ils
ne sont pas dans une relation de couple. En réalité, ils n’ont
pas suffisamment de contact avec leur “femme” intérieure,
c'est-à-dire l'aspect de leur être qui prend soin de la qualité de
leurs relations avec les autres. De ce fait, ils sont incapables de
vivre une relation authentique et profonde. Les femmes, en revanche,
se sentent souvent seules au sein même d'une relation de couple, car
elles ne se sentent pas reconnues ou prises en considération par
leur compagnon. Elles ont le sentiment que quelque chose manque, car
lorsqu'une femme n'est pas en lien avec son “homme” intérieur,
elle ne se voit pas pleinement. Dans sa capacité à fusionner avec
l'autre, elle court le risque de perdre quelque chose : elle-même.
Cette situation nous donne le tableau assez courant d'une femme qui
semble être parfaitement en phase avec son mari et pourtant ne se
sent pas heureuse. Et puisqu'elle n'est pas en lien avec sa propre
énergie masculine, elle ne parvient pas à trouver la solution à
son problème. Elle aura plutôt tendance à se plaindre, en
s'attendant à ce que son mari solutionne son mécontentement pour
elle. Cependant, son mari ne peut bien évidemment pas résoudre son
problème et il commence à se fermer de plus en plus face à sa
femme malheureuse et pleine de reproches. C'est ainsi que commence la
spirale infernale dans la relation.
La
solitude comme vision du monde
La
solitude nous donne l'impression de vivre dans un monde sans
véritables amis, sans des proches qui nous comprennent ; un monde où
nous sommes seuls. Le danger de cette croyance est que cela devienne
à nos yeux une évidence, une sorte de fatalité ou un simple état
de fait qui fait partie de notre monde. Partout dans la littérature
et la philosophie nous trouvons toutes sortes d'affirmations a priori
intelligentes qui renforcent cette pensée. Parmi les plus connues,
il y a par exemple : “Nous vivons comme nous rêvons : seuls”
(Conrad), ou alors “L'enfer, c'est les autres” (Sartre).
En
accueillant ce genre d'affirmation et en nous identifiant aux
philosophies sous-jacentes, nous commençons à considérer notre
solitude comme une sorte de vérité inévitable. La solitude devient
ainsi une vision du monde, une croyance. Ainsi nous ne croyons plus
en un Dieu aimant ou en une connexion intérieure avec les personnes
qui partagent notre vie : nous sommes seuls dans l'univers.
Les
personnes qui ne parviennent pas à reconnaître l'aspect féminin en
elles ont tendance à avoir une vision du monde selon laquelle le
féminin, cette énergie aimante qui relie, n'existe pas. Elles
jugent naïve toute personne qui oserait rejeter cette image
pessimiste. Elles entretiennent la croyance qu'un jour viendra où
ces gens aussi dupes finiront par comprendre. L'attrait principal de
ce genre de pessimisme est qu'il semble recéler une certaine
profondeur. Nous en venons à croire que les hommes et les femmes
sont véritablement différents et qu'ils ne se comprendront jamais
réellement. De ce fait, toute tentative de relation est un projet
futile : les hommes viennent de Mars et les femmes viennent de
Vénus. Pourtant, en réalité tous deux viennent du Soleil.
Comment
une telle vision du monde nous affecte-telle? Comme pour toute
croyance rigide, elle nie la réalité vivante, elle freine le
courant de la vie. La conscience tend toujours vers la croissance ;
le courant naturel de la vie cherche toujours des solutions. Tout
comme le corps, l'esprit s'emploie continuellement à se guérir. Ce
processus naturel de guérison se bloque lorsque nous tenons pour
vérité absolue de telles croyances négatives qui considèrent que
la solitude est le sort inévitable des êtres humains. Une telle
posture nous enferme dans une prison que nous fabriquons nous-même
et dont les barreaux sont faits de nos propres croyances. Ces
croyances sont perçues comme des vérités indéniables et elles
rendent impossible tout espoir de bonheur et d'évolution. Ainsi,
nous nous sentons forcément de plus en plus misérable, et cette
misère ne fait que confirmer la pseudo profondeur de notre vision du
monde, qui considère que l'univers est un espace infiniment vide,
sombre, froid et sans espoir.
Le
résultat final est la dépression. Bien évidemment, il y a d'autres
causes derrière la dépression, mais l'une des causes très
courantes semblerait être d’une part, l'incapacité à reconnaître
une partie de nous-même, et d'autre part, le fait de construire tout
un mur de pensées négatives autour de cette partie de nous. Cette
façon d'agir nous mène à croire que la partie que nous cherchons
n'existe pas.
La
guérison intérieure
Si
nous souhaitons en finir avec ce genre de difficulté, nous devons
tout d'abord rentrer à l'intérieur de nous, et nous poser la
question : “Quelle est la partie de moi que je rejette, que
je refuse de reconnaître ?” Nous pouvons aborder cette question de
la manière suivante : Mettons que vous êtes un homme et que vous
souffrez de ne pas avoir une femme dans votre vie, de ne pas partager
votre vie avec une partenaire. Rêver, fantasmer sur une telle femme,
n'est sûrement pas si difficile ; il se peut que vous le faites déjà
assez souvent. Ce n'est qu'un fantasme, certes, mais c'est votre
fantasme, et cela signifie que cette femme existe déjà : cette
femme sur laquelle vous fantasmez existe bel et bien en votre for
intérieur. Autrement, vous ne seriez pas en mesure d'imaginer une
telle femme : belle, sensible, pleine de compassion, dotée d'une
grande tendresse et d'une vraie sagesse ; cette femme qui vous
comprend complètement se montre toujours aimante. Que vous dit-elle?
Prenez un instant pour l'écouter.
Songez
à cette femme de manière régulière, même au travail ou lorsque
vous discutez avec d'autres personnes, ou quand vous passez une
soirée entre amis. Comment cette femme vous considère-t-elle?
Est-ce que vous lui laissez prendre sa place? Qu'est-ce qui la
rend heureuse ? Essayez de ressentir ce qu'elle ressent. Petit à
petit, vous constaterez que les sentiments de cette femme
sont vos sentiments, alors laissez-les vivre. De
cette manière, vous allez vous sentir beaucoup plus entier, plus
riche à l'intérieur. Et le sentiment de solitude diminuera.
Vous
commencerez ensuite à rayonner cette nouvelle richesse intérieure.
Vous deviendrez ainsi plus attirant pour les autres : les femmes se
sentiront davantage comprises et appréciées par vous. En tant
qu'homme, vous cesserez de voir les femmes comme des créatures
étrangères venues d'une autre planète, mais comme des personnes
comme vous, avec les mêmes peurs et les mêmes doutes. Les hommes
qui n'ont pas une bonne connexion avec leur femme intérieure n'ont
souvent pas idée combien les femmes peuvent être fragiles et
sensibles - et humaines. Un signe révélateur d'une connexion
défaillante avec votre femme intérieure est que vous avez de la
difficulté à percevoir les femmes comme des personnes à part
entière, avec leurs peurs, leurs préoccupations, leurs désirs et
leurs rêves. La grande inégalité entre les hommes et les femmes,
qui continue à exister largement dans le monde, est simplement la
conséquence du fait que les hommes sont encore souvent incapables de
considérer une femme comme un être humain à part entière. Prendre
conscience de notre féminin intérieur mène également à une
perception différente du monde autour de nous. Nous sommes de plus
en plus en mesure de reconnaître et de ressentir l'unité intérieure
de tout ce qui est autour de nous.
Vous
pouvez bien sûr faire le même exercice en tant que femme. Prenez un
moment pour visualiser votre homme intérieur. Faites de lui un
chevalier courageux et fort, avec un cœur poétique et sensible ;
c'est-à-dire un homme qui - contrairement à beaucoup d'hommes dans
votre entourage – est très connecté à sa femme intérieure, à
ses sentiments. Vous vous rendrez tout de suite compte que vous êtes
en mesure d'imaginer cet homme idéal, car cet homme existe à
l'intérieur de vous, il fait partie de l'énergie de votre âme. Il
s'agit de la partie qui n'était pas autorisée à exister, car on
vous a appris à croire que vous étiez une fille et que ce n'est pas
approprié pour une fille de se comporter d'une manière masculine.
Peut-être que vous en êtes même venue à croire, au cours de votre
vie, que les hommes sont malveillants, violents et agressifs. Et de
ce fait, tout ce qui est masculin en vous était forcément néfaste.
Savoir dire non, poser clairement ses limites, s'affirmer, se
défendre... toutes ces choses sont inappropriées. Il convient donc
d'être toujours disponible, au service de l'autre, de donner de
vous-même et de dire oui aux demandes des autres. Si par malheur
vous vous affirmez ou vous montrez votre côté masculin, vous avez
ensuite des remords, comme si vous aviez cédé à quelque chose
d'inacceptable.
Le
secret de l'énergie féminine réside dans la capacité à dire
vraiment “oui” à l'autre à partir de l'amour. Le secret de
l'énergie masculine et de savoir dire “oui” à vous-même, à
partir de ce même amour.
Prenez
un instant pour ressentir ce chevalier, depuis l'intérieur de vous.
Constatez sa force, sa capacité à poser ses limites, à se défendre
et à dire non lorsque c'est nécessaire. Mais comment fait-il
cela? Quel est son secret? Les femmes pensent souvent que pour
s'affirmer fermement, cela requiert du pouvoir, mais ce n'est pas la
question. Ces qualités sont en fait la conséquence naturelle de la
capacité à dire “oui” à soi-même de manière aimante. À
partir du moment où vous dites oui à vous-même, cela crée
les limites saines, d'une manière naturelle, évidente : aucune
force n'est donc requise pour dire “non”.
Utilisez
votre capacité féminine naturelle pour entrer en lien avec ce
chevalier et pour vivre la sensation d'être dans sa peau, dans son
être. Vous découvrirez instantanément un amour de soi et une
estime de soi tout à fait naturels. Cet amour de soi provient du
désir de me manifester, de prendre ma place dans mon monde : le
désir d'agir. À partir de cette capacité à dire non aux choses
qui ne vous conviennent pas, vous commencez à vivre les choses de
manière fluide et naturelle.
Pourquoi
les femmes se sentent-elles si facilement blessées par une remarque?
Il s'agit souvent d'une petite remarque irréfléchie qui ne venait
pas d'une intention de faire mal. En fait, il est question ici d'un
manque d'amour de soi. C'est cet amour de soi défaillant qui crée
un continuel doute intérieur qui nous fait perdre l'équilibre dès
la moindre remarque. En vous connectant à votre homme intérieur, à
ce sentiment d'amour de soi, vous constaterez que vous n'êtes plus
autant affectée. Les petites remarques des autres n'ont aucune
puissance face au courant d'amour continu à l'intérieur de vous,
qui vient d'une connexion saine à votre énergie masculine. Poser
vos limites, dire non lorsque cela s'impose par respect ou
amour pour vous-même, devient ainsi quelque chose d'évident qui ne
demande pas d'effort.
Le
doute
Lorsque
nous nous sentons seuls, nous avons le désir d'être en compagnie
d'autres êtres humains. Cependant, afin de pouvoir établir ce type
de connexion, nous devons d'abord apprendre à nous voir tels que
nous sommes. Tout comme un être humain a un côté gauche et un côté
droit, à l'intérieur nous avons aussi une partie masculine et une
partie féminine. C'est seulement lorsque nous considérons ces deux
parties entièrement que nous pouvons mettre fin à la solitude.
Comment
y parvenir? Nous devons commencer par avoir des doutes. Tant que nous
portons en nous des croyances qui rendent impossibles le bonheur et
l'unité, nous resterons dans un état de mécontentement. C'est
seulement lorsque nous sommes en mesure de remettre en question les
croyances qui nous rendent malheureux qu'il existe une ouverture vers
le changement.
Je
vous propose une visualisation simple : Imaginez une étoile
éclatante, suspendue au-dessus de votre tête comme une source
d'amour infini et inconditionnel. Cette étoile est en fait votre
âme, la partie illimitée et éternelle de vous. Imaginez la lumière
de cette étoile descendre et se diffuser en vous. Sa lumière se
divise lorsqu'elle se répand en vous : une partie devient une
femme, qui affirme la chose suivante : “J'aime la vie autour de
moi, toutes ces personnes, ces animaux et ces plantes, et la Terre
elle-même”. L'autre partie de la lumière devient un homme et à
son tour il affirme : “ Je m'aime, et l'amour que je ressens pour
moi-même me donne de la force et du respect de soi, ainsi que le
désir de goûter aux aventures et aux plaisirs de la vie”. Répétez
à voix haute ces deux affirmations.
Imaginez
maintenant l'homme et la femme en train de voyager ensemble. L'homme
est à l'affût de nouvelles aventures, de nouveaux lieux à
explorer. Partout où ils vont, ils rencontrent de nouvelles
personnes et de nouveaux êtres de toutes sortes, parfois des formes
de vie incroyables et merveilleuses. Ils avancent ensemble à travers
la vie. Ils avancent en faisant des pas chacun à son tour, du côté
masculin, le siège de l'amour-propre, qui vous permet de goûter à
tout ce qui se présente : de nouvelles expériences, aventures et
rencontres. Le pas suivant c'est du côté féminin, grâce auquel
votre amour peut se diffuser dans ce nouvel environnement et tout ce
qu'il contient : les personnes, les terres inconnues et les mondes
nouveaux.
En
faisant cette visualisation, il est fort possible que vous ressentiez
toutes sortes de résistances en vous : ce sont vos vieilles
croyances. Alors permettez-vous de les regarder de plus près.
Pourquoi êtes-vous autant persuadé qu’elles sont vraies?
Sont-elles réellement objectives? Peuvent-elles vraiment vous
servir, si elles vous rendent malheureux ? En étudiant soigneusement
ces croyances, vous découvrirez que derrière chacune d'elles se
trouve un seul et même enjeu : le refus de l'amour. Nous
avons intégré des croyances culturelles qui considèrent l'amour
comme une illusion, un mensonge envers soi qui n'est autre qu'un
mécanisme instinctif biologique et égoïste, qui explique par
exemple que la notion d'aimer nos enfants et notre partenaire est en
réalité juste une stratégie génétique pour assurer la
reproduction.
Nous
ignorons la manière dont les atomes sont assemblés, nous ne savons
pas comment fonctionne l'univers, ni comment les différentes parties
de l'être humain s'organisent. Si, comme certains scientifiques le
pensent, tout peut se réduire à des séries de formules
mathématiques - comme dans la théorie du Tout - alors il n'y a pas
de place dans l'univers pour l'amour ou la subjectivité, ni pour
l'existence d'un monde intérieur. Selon cette vision du monde, les
êtres humains ne seraient que des robots désensibilisés.
Toute
personne psychologiquement saine est parfois traversée de doutes.
Douter fait partie de la nature humaine, mais il semblerait que nous
ayons souvent des manières de réagir face au doute qui sont peu
logiques. Prenez le cas suivant : une personne vit dans une grande
pauvreté, dans une petite cabane toute délabrée. Elle a beaucoup
de soucis, elle n'a même pas assez d'argent pour acheter de la
nourriture. Or, dans la cabane se trouve un vieux coffre qui
appartenait à un vieil ancêtre. La rumeur veut que ce lointain
parent avait trouvé de l'or et qu'il l'aurait caché dans ce coffre.
L'histoire peut-être vraie, comme elle peut être fausse. Que
voudrait la logique ?
1)
Il existe une possibilité que l'histoire soit vraie donc il serait
pertinent que cette personne regarde dans le coffre au cas où s'y
trouverait la solution à tous ses problèmes.
2)
Il est possible que l'histoire soit fausse, auquel cas ses problèmes
resteraient inchangés, donc il n'y a aucun intérêt à regarder
dans le coffre.
Bien
évidemment, la plus logique des deux approches est la première.
Chaque fois que nous avons un doute, nous avons une tendance
rationnelle à donner une chance à l'issue positive. En pratique
cependant, ce n'est pas toujours ce que font les gens. Ils agissent
parfois à l'inverse de la logique en se fiant à leur doute et en
écartant l'éventualité positive : ils ne regardent pas dans le
coffre. Vous pouvez avoir un doute, mais donnez une chance au
positif, donnez une chance à l’amour, donnez-vous une chance !
©Gerrit Gielen
Traduction Kate Bentley
Relecture
Christelle Schœttel
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