Chers amis, Je suis Marie Madeleine. Je vous salue tous chaleureusement avec la joie dans le cœur. Je vous connais et vous m’êtes familiers. Nous sommes une famille d’âmes et cheminons chacun à notre façon sur le même chemin. Aujourd’hui je voudrais vous parler de l’énergie féminine et comment elle peut s’épanouir en ce moment, car ceci est essentiel pour le changement de la conscience que toute l’humanité doit intégrer dans sa totalité. Il est nécessaire de trouver un équilibre entre l’énergie masculine et féminine, autant dans le monde entier que dans les personnes individuellement. L’énergie féminine a été longtemps opprimée, endommagée et blessée et cela a conduit à la domination de l’énergie masculine unilatéralement. A première vue il semble que la balance c’est déjà équilibrée: dans beaucoup de pays les femmes ont à peu près les mêmes droits que les hommes. Dans ces parties du monde les femmes peuvent évoluer aussi librement que les hommes, bénéficier de l’enseignement, faire carrière, obtenir des postes haut-placés et amasser des richesses. Pourtant, à un niveau plus profond, il manque quelque chose dans cette balance. Car ce qui se passe en réalité, quand les femmes combattent pour obtenir l’égalité de cette manière, c’est qu’elles s’approprient l’énergie masculine pour dominer et contrôler et qu’elles l’utilisent pour leurs propres intérêts. Ce n’est pas mal, mais la question est de savoir si cela remplit pleinement l’âme féminine. Comme la question se pose d’ailleurs si l’âme masculine se complaît pleinement à amasser de la puissance et de la domination. Dans le temps présent il y a de plus en plus de personnes qui recherchent un accomplissement plus profond. Vivre à partir d’une inspiration, en connection avec la terre, en faisant confiance à son cœur au lieu de l’angoisse ….. c’est cela des idéaux qui touchent maintenant le cœur des jeunes. La vieille énergie masculine de contrôle et contrainte a connu ses plus beaux jours. Il y a une nouvelle génération qui pense et sent différemment, et c’est là où il y a la possibilité pour une véritable renaissance de l’énergie féminine. Et là il s’agit non seulement d’un rétablissement des droits et libertés sociaux politiques pour la femme mais d’une guérison effective des blessures profondes, internes, infligées à son psyché. Que s’est-il passé avec l’énergie féminine dans le passé? Elle a été dépossédée de sa force par de nombreuses manières, autant spirituellement que par de la violence physique. Tout est noté dans les livres d’histoire, donc je n’ai pas besoin d’y revenir dans le détail. Mon attention va ici principalement vers ce que la violence a remué dans l’énergie féminine. Lorsqu’on regarde l’aura féminine collective, donc le champ d’énergie moyen de la femme, alors on voit qu’au niveau du ventre il y a un vide. Il y a un trou. Le domaine du centre d’énergie inférieur (le chakra racine, le chakra sacré et le plexus solaire) a perdu sa puissance et s’est vidé. A cet endroit il existe chez beaucoup de femmes, parfois seulement inconsciemment, des sentiments d’être indigne, d’angoisse et d’incertitude. La force du ventre originel est vitale et naturelle: Les femmes sentent naturellement un lien avec la terre, les rythmes des saisons, et elles portent la sagesse dans leur cœur par un sentiment évident de dignité, de respect de soi-même. Cela s’est perdu au fil des siècles et sans cette base, cette force du ventre naturelle, la femme ne peut connecter son cœur de manière équilibrée avec le monde autour. Il est question d’un trop donner et de se perdre soi-même dans les autres, et d’une incapacité de prendre sa place et de poser des limites. Lorsqu’on est touché dans son centre (dans sa substance) par des refus, de la violence et de l’humiliation, alors il y a un déplacement dans le champ d’énergie. La conscience se retire du ventre, qui est le siège de l’émotion, du contact et de l’intimité. Une femme se retire de ce domaine lorsque cela devient trop douloureux pour y être présent. Elle se dissocie. La conscience monte et reste accrochée au bord de l’aura. Les sentiments s’estompent, il peut y avoir un début de dépression ou un sentiment de fatigue et ne pas pouvoir faire face, un manque d’énergie. A part le traumatisme de la violence qui a eu lieu, et la profonde confusion émotionnelle occasionnée par cela, il y a maintenant aussi le chagrin et le vide de s’être perdue soi-même. Ceci explique brièvement ce qui s’est passé dans la psyché féminine. Même si toutes les femmes individuellement ne montrent pas ce modèle aussi fort, cependant il y a une tendance générale que l’on pourra résumer comme suit : - Le bassin, qui abrite le domaine de l’émotion, la sexualité et l’intimité et qui de par sa nature est solidement relié à la terre, est relativement vide. Il est dangereux d’y être, autant à cause de la douleur qui est là comme un souvenir mais aussi à cause de la force qui y sommeille. Cela fait peur de laisser entrer cette force. - Du fait de ce mouvement en retrait, il s’est crée un gouffre dans le champ d’énergie entre au-dessus et en-dessous, entre le domaine du cœur et le domaine du ventre. - L’énergie du cœur, le centre de l’inspiration et de l’amour, ne peut s’évacuer suffisamment et se relier avec le monde et avec d’autres personnes. Il y a trop d’angoisse et d’incertitude, ou il y a une tendance de se relier tellement avec l’autre que l’on se perd soi-même et devient émotionnellement dépendant de l’autre. Même des femmes qui n’ont pas connu de violence dans leur vie (morale, physique ou sexuelle) démontrent souvent ce problème. Il a souvent été question, dans une ou plusieurs vies antérieures, d’un endommagement de l’énergie féminine qui dans l’incarnation présente n’a guérie encore qu’insuffisamment. On porte alors avec soi un vieux modèle d’autres vies. A côté de cela on est, en tant que femme, influencée par la psyché féminine collective, les images générales que l’on véhicule sur la femme et les expériences vécues du passé. Chaque femme a affaire avec ce que je démontre ici. Pour aucune femme il va de soi de laisser couler la force du ventre naturellement. Dans cette période de transformation consciente il devient encore davantage nécessaire de guérir la blessure énergétique dans le ventre. Lorsque l’on se développe spirituellement et l’on sent le désir de vouloir vivre avec tout son cœur et l’inspiration la plus sincère, on découvrira en tant que femme qu’on ne rencontrera pas de peurs au plus profond de soi. Se distinguer, grandir en soi et accepter des conflits; cela ne va pas de soi et nous met face à face avec des questions profondes sur l’estime de soi et être fidèle à soi-même. Dans un certain sens il est demandé qu’en tant que femme, on transmute à l’intérieur de soi-même, une partie de la douleur collective des femmes. En affrontant et guérissant sa propre douleur, on libère de nouveaux chemins pour la conscience pour évoluer. Le développement spirituel peut être considéré comme l’ouverture du cœur, se lier en amour avec l’autre et lâcher son ego. Cependant, justement pour les femmes à qui manque cette force à l’intérieur du ventre, il y a ici un certain nombre de pièges. Puisque lorsqu’on se relie aux autres, sans que l‘on puisse être réellement présent dans le ventre, dans son centre, tout en tenant compte de ses propres besoins et vérités, il est possible que la liaison avec d’autres mène vers la perte de soi-même, et même jusqu’à l’épuisement. Justement lorsqu’on est hyper sensible, avec un chakra du cœur ouvert, et que l’on ressent facilement les états d’âme et émotions des autres, il est vraiment nécessaire d’être conscient de ses propres limites. Alors il est nécessaire d’avoir un ego très fort. Avec un ego fort je veux dire un esprit lucide de là où l’on s’arrête et où l’autre commence. En disant cela je veux dire aussi que l’on devient conscient que l’on donne trop, sans doute parce que l’on aime être aimée ou bien que l’on n’ose pas dire “non”. Un ego sain permet de sentir clairement ce qui se passe en soi dans ton interaction avec d’autres personnes. Le mot ego a été contaminé et est considéré pour tout ce qui est inférieur et doit être lâché, mais justement pour les femmes, cette forme de réalisation de soi tout en gardant les limites, est extrêmement importante. Pour les hommes c’est différent. On élève les hommes avec un autre moral. En tant que garçon ils sont plus encouragés de montrer de quoi ils sont capables, de se battre et de se distinguer. D’ailleurs cela peut être très douloureux pour des garçons qui ne se sentent pas à l’aise dans ce cas de figure, des garçons de nature sensible, réfléchie ou calme. Quoi qu’il en soit, on encourage moins les hommes à donner de soi, et leur ambition et affirmation de soi sont appréciées positivement. Pour les hommes il est également question d’une blessure énergétique, provoquée par des expériences dans le passé. Les hommes se sont détachés de leur propre énergie féminine, leurs sens et l’intuition et ils ressentent cela comme une perte de joie, d’émotion et se sentir en communion. Il y a un vide dans leur cœur, pas tant dans le ventre, et ce vide les fait souffrir autant que les femmes souffrent du vide dans leur ventre. Les deux sexes sont touchés et abîmés par la tradition dans laquelle vous vivez. Cependant, vous êtes blessés de manières différentes et la guérison a donc lieu d’une manière différente. En général, pour les hommes, l’accent sur l’ouverture du cœur est salutaire. Prendre contact avec leurs sentiments, pouvoir montrer leur vulnérabilité, laisser entrer en eux-mêmes l’énergie féminine est une partie fondamentale vers la guérison. Dans un certain sens ceci est également valable pour les femmes, mais en sens inverse. Pour elles, le chemin vers l’autoguérison va justement via le fait de rester fidèle envers soi-même, se donner des limites et reconnaître et poser ses dons uniques. Energétiquement cela veut dire qu’elles intègrent l’énergie de leur cœur, de leur âme jusqu’au niveau du ventre, donc véritablement profondément dans le creux du bassin, qui est le symbole de la force authentique de l’énergie féminine. Une des manières permettant aux femmes de pouvoir retourner et se retrouver dans leur bassin est d’agir avec plus de conscience envers la colère en elles-mêmes. Beaucoup de femmes oppriment leurs émotions de colère ou de déception. La colère éveille l’angoisse, ou un sentiment d’impuissance. Etre fâché est menaçant car cela amène éventuellement vers un conflit avec d’autres. Quand on ne se sent pas capable de se défendre soi-même et d’exprimer sa colère, l’on se sent impuissant. Cette colère peut se transformer en un accablement, passivité ou du cynisme. Cette colère peut être vue aussi comme un signal précieux que quelque chose ou quelqu’un dépasse les bornes et que l’on se sent blessé. Un signal qui peut être utilisé pour créer des changements positifs dans sa vie. En accueillant la colère, on se prend au sérieux et cette force contenue dans la colère pourra s’exprimer d’une manière positive. Le premier pas est ici de ne pas voir la colère comme quelque chose de mal et de ne pas se juger soi-même. Cela est plus difficile pour les femmes que pour les hommes. Elles ont plus l’habitude de s’effacer en laissant l’espace à l’autre au lieu d’exiger elles-mêmes leur espace naturel. C’est pour cette raison que je veux faire appel à des femmes hyper sensibles qui s’engagent sur le chemin spirituel: faire attention à la force de son ventre, réapproprier cette force en soi, oser être soi-même et oser prendre sa place. Parfois vous associez spiritualité avec amour, lumière et de se sentir unis. Cela est également essentiel, mais une union équilibrée dépend des capacités de pouvoir se séparer et de respecter les limites. Ainsi l’on apprend à apprécier pleinement sa propre force, ses talents et toutes ses émotions. Moi-même je vivais à une époque où la libre expression des femmes n’était pas acceptée, voire appréciée. Je sentais un lien profond avec le message de Jeshua Ben Joseph et avec l’essence de l’énergie Christique. J’étais touchée par ses paroles, par son rayonnement, et dans cette vie je me souvenais de plus en plus profondément qui j’étais. A côté de cela il y avait une colère en moi par rapport aux pouvoirs régnants, qui m’interdisaient d’être celle que j’étais : indépendante, forte, entêtée. Je me retrouvais régulièrement à combattre mes sentiments d’impuissance et de colère. Mon ventre était accaparé par l’énergie de frustration et cachait un sentiment d’infériorité, de doute en moi-même. C’était ma mission de m’accepter telle que j’étais, avec le manque de respect envers moi-même et le lâcher prise par rapport au jugement du monde extérieur. Cela est un défi pour nous tous. Justement parce que les femmes n’ont pas cette présence dans le domaine de leur ventre, elles ont tendance à trop donner depuis leur cœur, donner jusqu’à se vider ou de trop se donner dans leurs relations avec d’autres, par exemple avec leur amoureux, leur(s) enfant(s), leurs parents ou amies. Se perdre soi-même dans l’autre témoigne trop souvent de n’être pas complètement en soi, dans sa propre base. Lorsqu’il règne là un sentiment de vide ou d’aliénation, il est tentant de s’en remettre à quelqu’un d’autre. En apparence en amour, mais également avec d’autres : On a besoin de l’autre pour se sentir bien et se sentir accepté. Une véritable croissance spirituelle veut dire que l’on se pose la question : A partir de quelle motivation je me connecte avec le monde autour de moi, avec mon compagnon, avec mes amies, avec mes enfants, mes parents….? Choisis une de tes relations et dirige ton attention envers ton ventre et sens à cet endroit combien de place tu prends ou reçois dans cette relation. Choisis par exemple ton amoureux et pose toi la question, tout en sentant si tu ressens profondément en ton ventre l’espace de sa présence. Fais la même chose avec une amie. Respire profondément dans ton ventre lorsque tu penses à elle et observe si cela fonctionne. Est ce que ta respiration est saccadée ou bien y a-t’il un blocage? Fais l’expérience de ceci en pensée. La question vitale est : est-ce que ton ventre peut se détendre dans cette relation? Est-ce que tu te sens acceptée et te sens tu libre d’être toi-même? Ou bien sens-tu que tu dois faire des efforts, que tu dois te contorsionner ou que tu perds ton énergie avec l’autre? Alors ta conscience s’enfuit vers le haut et tu quittes ta propre base, ton ventre. Si tel est le cas, ne te juge pas toi-même mais regarde avec amour et honnêteté ta propre peur d’être grande et de prendre ta place. En reconnaissant sa propre angoisse, on va pouvoir la transformer. Et on ne fait pas cela toute seule. Le champ énergétique collectif de la femme est en train de changer. Ce que l’on se donne à soi-même, servira à d’autres et vice versa.
Traduction: Annelieske Lambert - Les messages de Jeshua sont disponibles en livre ! -
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