Entretien avec Pamela Kribbe
Par Colin Whitby, pour le magazine « The Magic of Being ». Décembre 2008
Ce mois-ci, nous avons eu la chance de rencontrer Pamela Kribbe qui a publié ce qui, pour moi, a été le channeling le plus inspirant que j’aie lu cette année. Son oeuvre est disponible gratuitement sur son site (www.jeshua.net). Vous avez aussi la possibilité de vous procurer un exemplaire de son livre « Messages de Jeshua » (mon choix personnel), pour lire à votre rythme. J’espère que vous apprécierez cet entretien.
Colin.
Comment votre éveil spirituel a-t-il commencé, et comment vous êtes-vous dirigée vers l’expression de soi et une approche de la vie plus centrée sur le coeur ?
Mon éveil a commencé lorsque mon coeur s’est brisé à la suite d’une histoire sentimentale. À l’âge de 26 ans, je menais une carrière universitaire et j’écrivais une thèse de doctorat sur la philosophie des sciences. J’étais prise dans les filets d’une approche très rationnelle de la vie et mariée à un scientifique. C’est alors que j’ai rencontré quelqu’un qui était aussi philosophe, avec qui j’avais des conversations étonnantes sur la métaphysique et la spiritualité. La spiritualité et l’ésotérisme m’ont toujours intéressée, mais je les avais mises de côté depuis longtemps. Je suis tombée très amoureuse de cet homme, je pensais qu’il était l’amour de ma vie. Mais les choses ont évolué différemment.
Lorsque j’ai divorcé, il a décidé de retourner avec son amie. Je me suis sentie anéantie par cette expérience et soudain, ma fascination pour la philosophie universitaire a complètement disparu. J’étais dans un tel état de dévastation émotionnelle et si assoiffée de vraie connaissance – de celle qui parle au coeur- que j’en ai complètement terminé avec l’intellectualisme. J’ai terminé ma thèse en 1997, mais j’ai quitté l’université et commencé à lire de la littérature spirituelle et ésotérique. En l’an 2000, j’ai rencontré une femme enseignante spirituelle et lectrice psychique, et ma rencontre avec elle a été le point de départ d’une profonde transformation intérieure. Elle m’a aidée à prendre conscience de vieilles souffrances émotionnelles datant de ma petite enfance, ainsi que de vies passées dont j’ai commencé à retrouver la mémoire. Avec son aide, j’ai revécu ces émotions douloureuses et j’ai pu les dépasser. Je me suis sentie délivrée et libre pour la première fois de ma vie. C’est comme si j’étais morte et renaissais comme une personne neuve, mais en même temps, il semblait que je pouvais enfin être moi-même.
Immédiatement après avoir traversé cette période de catharsis et de libération, j’ai rencontré Gerrit (mon mari) en 2001. Je suis tombée en arrêt sur son site Internet au sujet de la spiritualité et de la réincarnation et nous avons entamé une correspondance animée. Cette connection semblait miraculeuse. Il y avait entre nous une complicité inexplicable et pourtant si familière. À la différence de l’histoire sentimentale que j’avais eue, notre relation n’avait pas un caractère spectaculaire, mais plutôt l’assurance joyeuse et profonde que nous nous appartenions. Gerrit a toujours eu un intérêt passionné pour l’ésotérisme et c’est tout naturellement que nous avons commencé à travailler ensemble comme thérapeutes spirituels. Après la naissance de notre fille en 2002, nous nous sommes installés et j’ai pu faire ce à quoi mon coeur aspirait le plus : travailler comme lectrice énergéticienne et enseignante, et explorer les questions philosophiques de la vie d’une manière pratique et sensée.
Comment êtes-vous venue au channeling et quand avez-vous été attirée par cela ?
J’ai fait la connaissance du channeling vers 1995, en lisant l’oeuvre de Jane Roberts, channel de Seth. Je passais alors un semestre à l’université d’Harvard, aux USA, à faire une recherche pour ma thèse. Comme je l’ai dit, j’avais perdu toutes mes illusions à propos de la philosophie universitaire. J’ai découvert les livres de Jane Roberts dans une petite librairie proche de l’université et j’ai vite été fascinée par ce « fruit défendu » (selon les standards universitaires). J’ai eu l’impression que ces écrits étaient à la fois d’une grande profondeur philosophique et pleins d’amour et d’inspiration. La lecture de ces livres m’a affectée en profondeur. Je perçois maintenant que c’était le moyen choisi par l’univers -ou mon âme- pour m’éveiller et me montrer une nouvelle direction dans ma vie. Les années suivantes, j’ai lu d’autres livres d’auteurs inspirés par channeling. Mais Seth a eu le plus d’impact car c’était tout neuf pour moi à cette époque. À présent, je ne lis plus rien.
Quand avez-vous « remarqué » que Jeshua était avec vous et comment décririez-vous son énergie ?
Un soir de 2002, je faisais une séance personnelle avec Gerrit, et j’ai remarqué une présence auprès de moi que je n’avais pas ressentie auparavant. J’étais habituée à parler avec des guides spirituels, que je ressentais souvent autour de moi, et qui m’élevaient par leurs conseils bienveillants et leur bonne humeur. C’étaient des guides personnels. Mais lorsque j’ai perçu la présence de Jeshua, c’était différent. J’ai perçu quelque chose comme une énergie solennelle et très consciente, très enracinée et focalisée, différente de tout ce que j’avais rencontré auparavant. J’ai d’abord été un peu effrayée. J’ai demandé à cette énergie : « Qui es-tu ? » et j’ai vu le nom « Jeshua ben Joseph » très clairement épelé devant mon oeil intérieur. J’ai su tout de suite que c’était vrai. Et aussitôt, des objections sceptiques me sont venues à l’esprit. Mais juste avant, en un éclair, mon âme avait reconnu en Jeshua une présence très familière. Mentalement, il me semblait très peu vraisemblable, voire présomptueux, qu’il soit auprès de moi dans mon salon. Mais mon coeur me rassurait et me disait qu’il était tout à fait normal que Jeshua soit si près de nous.
En fait, Jeshua n’est pas une autorité lointaine et bien au-dessus de nous. Il se présente comme notre ami, quelqu’un en qui l’on peut avoir confiance et se confier, car il ne nous juge jamais. Tel que j’ai été amenée à le connaître, Jeshua ne me juge jamais, bien qu’il soit très direct et affirmé. Il me demande d’être très honnête envers moi-même, d’affronter mes peurs sans ciller, et de ne pas les justifier par des théories au service de motifs égoïstes.
Il est donc austère d’une certaine manière, mais c’est d’une manière pleine d’amour. Il vous amène à réaliser ce qu’est l’amour. L’amour n’a pas forcément un aspect gentil et réconfortant. Bien souvent, il vous demande de sortir de votre zone de confort, d’être à la fois courageux et vulnérable.
Pour moi, m’exprimer en public en tant que channel de Jeshua suscitait en moi énormément de peur et d’insécurité, qui ont été très difficiles à surmonter. Mon instinct (ou mécanisme de survie) m’a longtemps poussée à vivre en retrait du monde, que je considérais comme un endroit très dangereux. Jeshua m’apprend à me sentir en sécurité dans ce monde, à rester centrée et consciente de moi, tout en me reliant aux autres, au lieu de me sentir fragmentée et effrayée. Je suis encore en apprentissage, mais j’ai l’impression que j’ai fait des progrès. J’ai tant reçu grâce à cela : à travers les messages de Jeshua, je me suis reliée à ma famille d’âme partout dans le monde. Des gens du monde entier m’écrivent pour me dire à quel point ils sont touchés par les messages de Jeshua. Je me sens plus à l’aise sur Terre. Et le plus important : en dépit de mes frayeurs, j’ai le profond sentiment de faire ce que mon âme a vraiment envie de faire sur Terre maintenant.
Vos messages sont très terre-à-terre et pourtant ils expliquent avec une grande clarté des concepts très complexes. Comment recevez-vous les messages de Jeshua ? Les « traduisez-vous », en quelque sorte ?
Effectivement, les messages sont très clairs et terre-à-terre, en dépit du fait qu’ils sont hautement métaphysiques. Je pense que c’est dû à un certain nombre de facteurs ; d’abord, connaissant Jeshua, il est très direct et clair dans l’énoncé de ses messages. Il ne tourne pas autour du pot et cherche à atteindre le coeur et non l’intellect. Cela va un peu à l’encontre de ma propre nature. J’ai reçu une formation de philosophe universitaire, et j’ai écrit des articles « illisibles » pour des « gens normaux », car ils étaient d’une grande complexité intellectuelle et abstraits. Jeshua n’est absolument pas là-dedans.
D’autre part, ma formation philosophique m’a aussi aidée à développer l’aptitude à ramener des concepts complexes à des mots simples. Cela s’est avéré très précieux dans mon travail de channel. Je pense que mon éducation de philosophe a aussi un rôle dans l’énoncé des messages de Jeshua.
Troisièmement, j’ai parfois l’impression qu’il s’agit juste d’une expectative humaine, de s’attendre à ce que les enseignants spirituels et « les maîtres ascensionnés » (ne vous souciez pas trop de cette expression !) s’expriment de manière très imposante et formelle . Cela sied à l’image que l’on a d’un maître sage et vénéré. Mais Jeshua cherche à être proche de notre coeur, pas à créer de distance.
Cela dit, je pense que le channeling implique toujours une sorte de traduction; chaque channel a une influence sur ce qu’il transmet selon sa culture, son éducation, ses intérêts spécifiques et ses talents. Une chose dont j’ai pris conscience en étudiant la philosophie des sciences, c’est qu’il est naïf de croire qu’il est possible de percevoir la réalité de façon pure, non-teintée par des éléments subjectifs. L’idéal de la perception objective, une perception qui n’inclut pas le percepteur, est devenue très sujet à caution, notamment avec l’émergence de la mécanique quantique. De même, les channelings sont toujours filtrés par la personnalité et le contexte culturel du channel. Le tout est d’en être conscient et, lorsque vous écoutez les channels, exercez votre discernement et retenez ce qui est en résonance avec vous.
Comment décririez-vous votre relation avec Jeshua lors du processus de channeling ?
Quand je m’assieds pour transmettre, j’entre dans une légère transe. Ce qui signifie que je focalise mon attention à l’intérieur, que je laisse mon corps se détendre et devenir aussi calme et silencieux que possible. Puis, je perçois l’énergie de Jeshua qui entre dans mon champ énergétique et souvent, comme une légère secousse dans ma colonne vertébrale, lors de la connection. Cela prend une minute environ pour que nos énergies fusionnent, puis j’entends « Vas-y ! ». je commence à parler et suis consciente de ce que je dis, mais il y a comme un flot d’énergie qui se déverse en moi et qui « me donne » les mots pour ainsi dire. Je me sens enveloppée de ce flot d’amour et de compassion et j’ai le sentiment d’être élevée au-dessus de mon état de conscience ordinaire. Bien souvent, je ressens une grande paix et j’ai conscience que la vie a beaucoup plus de sens que ce que nous percevons d’ordinaire. J’ai aussi le sentiment que cette immense énergie d’amour et de compassion qui me traverse venant de « l’autre côté » est difficile à exprimer avec des mots. Les mots me semblent souvent limitants lorsque je transmets.
Je dirais que ma relation à Jeshua pendant le processus de channeling est une relation réceptrice active. D’une part, je suis aussi ouverte que possible à tout ce qui veut s’exprimer. Et d’autre part, je suis active et vigilante, et il est nécessaire que je sois attentive à faire passer le message en concepts et en langage humains. Mentalement, il est nécessaire que je participe à la traduction, et il est nécessaire que je laisse cela s’accomplir sans interférer du niveau de ma volonté personnelle ou de mon système de croyance.
C’est un processus délicat et je ne prétends pas le faire à la perfection. Je suis sûre qu’en traduisant l’énergie de Jeshua en paroles humaines, je filtre quelque peu le message. Le problème est qu’il est très difficile pour un être humain de savoir quels sont encore ses filtres. Les filtres les plus persistants sont des zones d’ombre, des présomptions que l’on considère comme vraies parce que l’on n’est pas conscient qu’elles sont des présomptions. Je pense que plus nous grandissons, plus nous nous ouvrons à la vraie réalité de l’amour, nous lâchons prise de nos filtres. Dans mon expérience, c’est un processus graduel. Au lieu de nous lamenter sur le fait que notre perception soit filtrée, je pense qu’il est bien plus joyeux d’envisager de laisser tomber d’autres filtres sur notre chemin. Le channeling est une histoire humaine, mais c’est bien ainsi. Nous sommes ici pour faire l’expérience de l’humain et nous révéler dans les prises de conscience dont nous faisons l’expérience en tant qu’humains.
J’ai trouvé la série de l’artisan de lumière très utile pour situer mes propres expériences ; est-ce que son contenu a eu un impact sur votre vie et votre développement spirituel ?
Oui, c’est la première série de channelings que j’ai reçus de Jeshua. Il m’a dit que ces messages étaient destinés spécialement aux artisans de lumière. Il a dit qu’ils seraient les premiers sur Terre à accueillir une conscience nouvelle, fondée sur le coeur. Leur contenu est fait pour les soutenir dans leur éveil, afin qu’ils soient aptes à être les enseignants de ceux qui suivent.
Pour ma part, cette série m’a aidée à mieux comprendre qui je suis et ce que signifie être un artisan de lumière. J’ai lu de nombreuses histoires dans des livres et sur Internet à propos des artisans de lumière, et je me sentais en profonde résonance avec cela, mais je n’ai jamais compris une chose : il est dit que les artisans de lumière ont une mission qui est d’apporter la lumière et la conscience à la Terre, qu’ils sont des enseignants et des guérisseurs naturels et qu’ils ont fait de gros sacrifices pour être ici et accomplir leur oeuvre. Les artisans de lumière étaient donc « les gentils ». En fait, ils passaient presque pour des martyrs, donnant toujours d’eux-mêmes et portant le monde sur leurs épaules. Ça me paraissait un peu trop « saint ». Je sentais en moi une forte résistance à être sur Terre, j’avais l’impression de porter beaucoup de vieilles tristesses et de colère. Je voulais savoir d’où cela provenait et quel était le but de ma vie.
L’histoire de Jeshua dans la série de l’artisan de lumière révèle que nous avons aussi joué des rôles très obscurs dans des vies précédentes, certaines en Atlantide, certaines avant de nous incarner sur Terre. À cette époque ancienne, nous avons fait l’expérience de la conscience fondée sur l’ego à son maximum. Le fait d’apprendre et de comprendre les aspects obscurs de notre/mon histoire a satisfait mon sens de la justice et de l’équilibre. J’ai aussi eu un sentiment très sain d’humilité.
Ce qui m’a bien aidée aussi, c’est que Jeshua insiste sur le fait que nous ne sommes pas ici pour sauver le monde. Nous sommes surtout ici pour nous guérir, faire face à notre côté obscur, comprendre et traiter nos blessures émotionnelles avec amour et compassion. Ce faisant, nous devenons « illuminés » – nous entrons dans une conscience fondée sur le coeur. Il émane de nous une énergie de paix et d’amour envers les autres, mais ce n’est pas quelque chose que nous faisons (en tant que travail), cela arrive naturellement, parce que nous sommes ce que nous sommes. Ainsi, la notion de travail de lumière sous forme de dur labeur pour guérir le monde est déplacée, selon Jeshua tel que je le reçois. L’oeuvre de lumière vous concerne, vous, et non le monde, et il s’agit d’un état d’être plutôt que de faire.
Le fait de réaliser cela m’a libérée de la nécessité de « sauver les autres », ce qui à mon avis est une habitude inhérente aux artisans de lumière. Cela m’a aidée à être plus centrée et focalisée.
Jeshua fait très attention à se différencier (lui, sa vie terrestre en tant que Jeshua), de Jésus tel qu’il est dépeint dans la Bible, selon vous, quelle est la différence esssentielle entre eux ?
Je pense que la plus grande différence réside dansla tradition de l’Eglise. Dans la Bible, il y a des histoires authentiques sur ce que Jeshua a dit ou fait, bien sûr relatées et interprétées par des humains dans leur contexte culturel et psychologique. Dans l’interprétation de l’Eglise, Jeshua prend les traits d’une figure déifiée, plus proche et plus semblable à Dieu que nous.
Pour souligner sa position spéciale, on dit qu’il est mort pour nos péchés. Jeshua, tel qu’il se présente à moi, veut que nous sachions que nous sommes aussi proches de Dieu que lui, qu’il était humain comme nous, et qu’il est mort, non pas pour enlever nos péchés, mais simplement parce que les autorités de l’époque lui étaient opposées, comme elles se sont opposées tout au long de l’histoire aux libres penseurs et aux enseignants du coeur. Nos péchés n’avaient pas besoin d’être enlevés par quelqu’un d’autre. D’abord, ce ne sont pas des péchés, mais plutôt des zones d’ignorance et de peur qui font partie de l’expérience humaine. Nous sommes ici pour les transcender avec grâce, et nous réjouir du voyage de retour à la maison. Nous sommes reconnus pleinement humains par Jeshua et c’est aux antipodes de ce qui a été enseigné par l’Eglise.
Pamela, merci d’avoir pris le temps aujourd’hui de discuter avec nous.
Pamela et Gerrit sont mariés et offrent une pratique spirituelle aux Pays-bas. Ils travaillent avec l’énergie de Jeshua depuis 2002. Pamela est channel de Jeshua et Gerrit est thérapeute en régression. Il accompagne toujours Pamela lors des séances de channeling.
Pamela :
« Pour moi, le nom de Jeshua ne se réfère pas tant à la personnalité historique de Jésus qu’à l’énergie universelle du Christ dont nous faisons tous partie. Quand je transmets Jeshua, je me sens profondément attirée dans ce champ d’amour et de compassion et c’est dans cet état de conscience que je reçois les messages de Jeshua. »
Traduction :Christelle Schoettel
One thought on “Entretien avec Pamela Kribbe”
Bonjour,
Je voudrais remercier pour votre site et le contenu gratuit que vous proposez. Je l’ai découvert grâce à une amie thérapeute et son contenu lumineux m’accompagne sur mon chemin. J’aimerais savoir si vous donnez des conférences. Je suis en train de concevoir un événement consacré à l’égo et l’être à Genève. J’essaie actuellement d’inviter le Dr Gabor Mate à venir et je souhaiterais également vous inviter. En effet, je pense qu’il est essentiel de construire des ponts entre les différents acteurs qui permettent à l’humain d’être. C’est un projet un peu fou de réunir quelques unes des personnes qui m’inspirent et sont des phares sur mon chemin afin qu’elles puissent possiblement éclairer d’autres personnes. La conférence peut se faire en français ou en anglais. le public genevois maitrise très bien les 2 langues. Le format serait à votre convenance et les dates si elles sont encore à déterminer pourraient être en septembre. Je vous remercie donc de votre attention et de votre considération.