Mourir dans la joie
Pamela Kribbe canalise Jeshua
Mes chers amis,
Je suis Jeshua. Je suis auprès de vous en tant qu’ami et frère. Je ne souhaite pas que vous me regardiez en tant qu’autorité extérieure à vous.
Lorsque vous êtes enfant et que vous grandissez, on vous apprend à obéir, à écouter tout d’abord vos parents et à obéir à leurs règles. Puis, plus tard, lorsque vous allez à l’école, on vous dit que vous devez suivre les règles de l’école, et que vous devez écouter vos instituteurs car ils en savent plus que vous. Puis, lorsque vous êtes plus âgé et que vous avez terminé votre éducation vous commencez à travailler, et alors on vous dit d’écouter vos supérieurs, votre patron, votre employeur. Ainsi, très tôt, on vous a appris à écouter et à obéir, c’est pourquoi dans votre esprit il y a l’idée que vous ne savez rien et que le monde extérieur doit vous informer, vous dire ce qui est vrai et faux, et que faire.
Ainsi, lorsque je vous dis cela – et je vous le dis – et bien vous savez que cela n’est pas vrai, car il y a en vous des connaissances qui existent, indépendamment de ce que les autres vous ont appris. Et je suis là pour vous rappeler ces connaissances qui se trouvent en vous et qui existent indépendamment de toute autorité extérieure. Aussi, je ne suis pas là pour vous dire quoi faire dans votre vie, je ne suis pas comme un parent, ni comme un patron – je suis votre ami. Et j’aimerais vous motiver, vous encourager à croire en vous-même.
Et je sais qu’au niveau de la spiritualité, il y a des traditions spirituelles dans lesquelles l’enseignant, le guru ou tout autre titre que vous pourriez donner, sont supposés être des figures d’autorité qui donnent tout un tas de règles, telles que : comment méditer, que manger ou ne pas manger ? Et qui peuvent même vous donner des conseils sur qui épouser ou pas – et je ne suis pas ce type d’enseignant.
Mon enseignement est bien plus radical, plus révolutionnaire. Vous êtes votre propre enseignant, et la société a travaillé très dur pour que vous oubliiez cela. Mais votre travail est de vous détacher de ces idées et de ces règles érigées par la société, et vous concentrer sur le nouveau savoir, la nouvelle conscience que vous portez en vous et qui sont là pour que vous puissiez les exprimer dans ce monde. Aussi, je vous prends très au sérieux, et je ne vous prends pas que pour des étudiants. Et parce que je vous prends au sérieux, je ne vais pas seulement vous donner quelques lignes directrices.
Ayant dit tout cela, j’aimerais maintenant aborder le sujet de la fin de vie et de la mort. Je souhaite me concentrer sur ce qui arrive lorsque vous mourez dans la joie, lorsque vous faites l’expérience d’une mort bienheureuse. Pour faire cette expérience, vous devez vous préparer à la mort – vous devez avoir le sentiment que vous avez fondamentalement accompli tout ce que vous vouliez accomplir ou expérimenter dans cette vie. Ceci est sentiment très profond qui se trouve en vous. Peut-être y a-t-il encore beaucoup de choses que vous aimeriez faire et expérimenter, cependant, vous devez vous dire : “D’accord ! j’ai, pour l’essentiel, fait dans ma vie ce pour quoi je suis venu”. Pour pouvoir ressentir ce sentiment d’accomplissement et de réalisation en se préparant à la mort, vous devez commencer tôt dans votre vie.
C’est pour cela qu’il est tellement important lorsque vous êtes jeune ou adulte, de ressentir profondément ce qui se trouve dans votre cœur, et vraiment suivre l’appel et la voix de votre cœur. Et là encore, les voix extérieures de la société ou des autorités, de la famille ou autre peuvent vous détourner des véritables désirs de votre cœur. Les personnes qui sont fidèles à ce que leur cœur désire vraiment meurent bienheureuses car au niveau de leur âme (et vous avez une âme), vous savez que cette vie se terminera un jour et que vous abandonnerez ce corps. L’âme sait bien cela, et sa priorité n’est pas d’échapper à la mort, ni de vivre en étant le plus âgé possible. Sa priorité est de s’exprimer et faire l’expérience de ce qu’elle souhaite expérimenter ici dans cette vie.
Et maintenant, venez avec moi “au moment de la mort ”. Vous pouvez imaginer que vous êtes en train de mourir, mais vous avez déjà expérimenté la mort dans de nombreuses vies passées, vous n’avez donc pas vraiment besoin de vous voir en train de mourir. Imaginez que vous êtes dans un corps, et vous êtes sur le point de passer de l’autre côté. Lorsque vous décédez de façon normale et paisible, vous vous rendez compte que peu à peu votre conscience se détache de votre corps. Vous lâchez prise par rapport à votre corps, et vous flottez plus ou moins autour de ce dernier avec votre conscience. De plus, avant que vous ne mourriez il existe une étape à passer qui consiste à dire au revoir à ceux que vous aimez, au monde qui vous entoure et à tous vos propres souvenirs. Il s’agit souvent d’une étape de transformation émotionnelle – riche en émotions.
Il est important de lâcher prise au niveau de vos émotions, et si cela est possible, de communiquer avec les personnes que vous allez laisser derrière vous, afin de leur dire que vous les appréciez et que vous les aimez. Et s’il y a encore des choses qui vous contrarient, si vous avez des regrets, cela allégera votre cœur d’en parler et de les partager avec ceux qui vous sont chers. En faisant cela, c’est comme si vous faisiez un auto-nettoyage. Puis, à mesure que la mort approche, vos émotions s’atténuent et un calme intérieur s’installe en vous de façon naturelle. Vous n’avez plus autant envie de parler, vous commencez à vraiment vous détacher du monde physique. Et si vous êtes ouvert à l’idée d’une vie après la vie, si vous croyez sincèrement que votre âme continue son voyage, et bien vous commencerez à voir l’autre monde, le monde de l’après-vie, le monde céleste. Des images d’une incroyable beauté et dégageant une grande paix défileront devant vos yeux, et vous ressentirez un grand calme intérieur. Vous sentirez des énergies distinctes, peut-être de personnes ou de guides. Vous ne pourrez peut-être par les voir, mais vous saurez qu’il y a quelqu’un qui est là pour vous accueillir, pour vous aider à passer sur l’autre rive.
Il y a des personnes qui meurent en conscience et d’autre qui meurent dans un état d’inconscience ou de sommeil. Pour celles qui meurent dans un état d’inconscience : après leur mort physique, elles ont l’impression de se réveiller comme après un long sommeil. Et pour certaines d’entre elles, elles ont l’impression d’être encore dans le lit dans lequel elles sont décédées (leur propre lit ou bien dans un lit d’hôpital). Cependant, des guides, des aides venant de l’autre rive seront présents, et avec douceur ils leur expliqueront qu’ils ont fait la grande traversée. Certaines personnes auront des difficultés à comprendre cela, notamment si leur esprit se trouvait désorienté ou embrumé. Il est alors possible qu’elles mettent un peu de temps à réaliser qu’elles sont décédées. Mais il y aura toujours plusieurs guides de présents pour les aider et pour les guider.
Quant aux personnes qui meurent en conscience, elles ont moins de difficultés à comprendre qu’elles sont passées de l’autre côté de la rive – qu’elles sont décédées. Ces deux états sont valables, cependant mourir en conscience avec paix et abandon est une expérience magnifique, car vous ressentez alors une prodigieuse libération. Même si le corps humain est une chose miraculeuse et grandiose, il limite tout de même votre expérience. C’est pourquoi lorsque vous en sortez, vous ressentez un immense sentiment de liberté.
Ainsi, afin de faire l’expérience d’une mort joyeuse et paisible, il est important de travailler en harmonie avec le processus naturel qui se met en place avant et pendant la mort. Le processus naturel est tel qu’à un moment donné vous réalisez que vous allez mourir. Si par exemple vous êtes très malade et qu’il n’y a aucun remède : le processus naturel est d’accepter ce fait, puis de faire face aux émotions qui vont en découler (telles que celles liées aux au revoir). Accepter que vous allez mourir est un pas essentiel, car souvent les personnes essayent de se battre, et la médecine traditionnelle peut aussi essayer de vous maintenir vivant le plus longtemps possible.
Je vous demande d’utiliser votre propre connaissance intérieure, votre intuition pour sentir lorsqu’il est temps de partir et que vous êtes prêt à accueillir la mort qui vient. Car, si vous acceptez ce fait, vous pouvez coopérer, œuvrer et suivre le mouvement du processus naturel de la mort. Puis, passer à l’étape des au revoir en parlant avec ceux qui vous sont chers, et en gérant toutes les émotions qui y sont liées. Ensuite, vient l’étape où l’on se retire du monde physique.
Je terminerai en disant et en soulignant que la mort – le fait de mourir – est un processus tout à fait naturel. Cela n’a pas à être une étape négative ou triste. Bien que la mort soit très intense au niveau émotionnel, elle est comme une renaissance où il faut s’abandonner. Mais les êtres humains ont tendance à vouloir contrôler la vie, et même contrôler la mort. Si vous souhaitez faire l’expérience d’une mort joyeuse, vous devez lâcher prise par rapport à ce contrôle mental et suivre le cheminement du processus de façon plus intuitive.
Tout à l’heure je vous ai demandé d’imaginer que vous étiez à l’intérieur d’un corps physique que vous deviez tout doucement quitter. Maintenant, je vous demande d’imaginer une chose, et c’est le moment où vous quittez votre corps physique : imaginez que vous êtes un papillon sur le point de quitter son cocon. Vous allez enfin pouvoir déployer vos ailes angéliques. Imaginez ce que vous ressentez en volant. Vous vous sentez incroyablement heureux et joyeux et connecté à la vie. Une mort joyeuse vous connecte profondément à la vie, elle vous donne l’impression d’être vraiment vivant. Parce que la Terre est un lieu plutôt lourd et dense, beaucoup de personnes se sont habituées à cette densité, et elles se sentent intérieurement mortes ou partiellement mortes.
La mort, et la transition dans l’au-delà vous ramènent souvent à la vie, au sentiment de se sentir totalement vivant. Aussi, abandonnez les images effrayantes liées à la mort et ayez foi en une mort joyeuse – dans le fait que vous serez toujours entouré d’aide – par des forces de gentillesse et de bonté.
Je vais sur ce, terminer ce message, et je suis à votre disposition pour répondre à vos questions.
© Pamela Kribbe
Traduit de l’Anglais par E.McL
One thought on “Mourir dans la joie”
Oui,c’est un message important et toujours d’actualité !On pourrait penser que l’actualité ns rattrape (vu les nouvelles hors infos )et qu’il faudrait y penser enfin sérieusement !
Alain